Mais avant de pousser plus loin l’analyse, je tiens à vous dire ici toute la joie qui est la mienne. En effet, après avoir intensément mené campagne avec des élus et des amis radicaux et socialistes, mais aussi avec des femmes et des hommes se reconnaissant tout simplement dans des idées d’humanisme, de démocratie et de justice sociale, j’éprouve l’immense satisfaction d’avoir participé à une succès qui va redonner espoir et foi en l’avenir à des millions de femmes et d’hommes.
Ma joie est d’autant plus grande que Bastia a une fois de plus montré la force de ses convictions et de ses engagements. Après avoir placé François Hollande en tête, au premier tour, avec 27,99% des suffrages (soit 4 036 voix), elle a fait de même en lui donnant, cette fois, 51,65% des suffrages et 7 278 voix.
Pour en revenir à l’analyse, je suis certain que pour la société française, la victoire de François Hollande représente un grand pas vers le rassemblement, la réconciliation et le redressement. Il est mis fin à un quinquennat qui a été marqué par le culte de l’individualisme, de l’argent, du démantèlement du service public et de l’acceptation des inégalités, et qui s’est perdu dans des discours attisant la discorde, le refus de l’autre et l’enfermement sur soi-même.
Le changement ouvre la porte à une autre politique. Il annonce la cohésion sociale et l’intégration, le redressement économique au service de l’homme et de la justice sociale, le renouveau du service public, l’ouverture au monde à partir des idéaux des Lumières et de la France universaliste que sont la liberté, l’égalité, la fraternité et la solidarité.
La victoire de François Hollande, constitue aussi une bonne nouvelle pour les peuples d’Europe. Dès demain, une autre façon de traiter la crise va voir le jour. La France va se battre pour une Europe de la relance économique au service de l’emploi. Elle va exiger que la réduction des déficits publics passe par des efforts équitablement répartis. Elle va s’investir pour que le capital financier soit utilisé pour soutenir la production et l’innovation, du retour progressif à l’amélioration du pouvoir d’achat.
Enfin, la victoire de François Hollande représente une grande et belle opportunité pour la Corse. Elle va permettre une cohérence entre la politique de développement durable appliquée depuis deux ans par la majorité territoriale, et la politique de redressement économique qui sera impulsée à Paris et Bruxelles. Elle va donner un coup d’arrêt au désengagement de l’État et à la suppression des services publics. Elle va annuler la désastreuse réforme territoriale. Elle va créer les conditions d’une meilleure gouvernance avec un nouvel acte de décentralisation. Elle va aussi autoriser d’aller plus loin en faveur de la langue corse et de la culture corse, en ouvrant la voie à la ratification de la Charte européenne des langues régionales.
Maintenant, l’heure est à la fête et nous n’allons pas nous en priver car cette victoire nous l’avons espérée, voulue et arrachée. Mais, dès les jours qui viennent, nous allons à nouveau nous mobiliser car, en juin, il faudra donner à François Hollande une large majorité à l’Assemblée Nationale que son Premier Ministre et son gouvernent puissent mettre en œuvre le changement, tout le changement.
Ce soir, tout commence mais tout n’est pas encore gagné. Dans quelques semaines, dans les urnes des élections législatives, en élisant des députés de gauche, il nous appartiendra de transformer l’essai. Il nous faudra faire de la majorité d’un Président, une large majorité présidentielle ».
Ma joie est d’autant plus grande que Bastia a une fois de plus montré la force de ses convictions et de ses engagements. Après avoir placé François Hollande en tête, au premier tour, avec 27,99% des suffrages (soit 4 036 voix), elle a fait de même en lui donnant, cette fois, 51,65% des suffrages et 7 278 voix.
Pour en revenir à l’analyse, je suis certain que pour la société française, la victoire de François Hollande représente un grand pas vers le rassemblement, la réconciliation et le redressement. Il est mis fin à un quinquennat qui a été marqué par le culte de l’individualisme, de l’argent, du démantèlement du service public et de l’acceptation des inégalités, et qui s’est perdu dans des discours attisant la discorde, le refus de l’autre et l’enfermement sur soi-même.
Le changement ouvre la porte à une autre politique. Il annonce la cohésion sociale et l’intégration, le redressement économique au service de l’homme et de la justice sociale, le renouveau du service public, l’ouverture au monde à partir des idéaux des Lumières et de la France universaliste que sont la liberté, l’égalité, la fraternité et la solidarité.
La victoire de François Hollande, constitue aussi une bonne nouvelle pour les peuples d’Europe. Dès demain, une autre façon de traiter la crise va voir le jour. La France va se battre pour une Europe de la relance économique au service de l’emploi. Elle va exiger que la réduction des déficits publics passe par des efforts équitablement répartis. Elle va s’investir pour que le capital financier soit utilisé pour soutenir la production et l’innovation, du retour progressif à l’amélioration du pouvoir d’achat.
Enfin, la victoire de François Hollande représente une grande et belle opportunité pour la Corse. Elle va permettre une cohérence entre la politique de développement durable appliquée depuis deux ans par la majorité territoriale, et la politique de redressement économique qui sera impulsée à Paris et Bruxelles. Elle va donner un coup d’arrêt au désengagement de l’État et à la suppression des services publics. Elle va annuler la désastreuse réforme territoriale. Elle va créer les conditions d’une meilleure gouvernance avec un nouvel acte de décentralisation. Elle va aussi autoriser d’aller plus loin en faveur de la langue corse et de la culture corse, en ouvrant la voie à la ratification de la Charte européenne des langues régionales.
Maintenant, l’heure est à la fête et nous n’allons pas nous en priver car cette victoire nous l’avons espérée, voulue et arrachée. Mais, dès les jours qui viennent, nous allons à nouveau nous mobiliser car, en juin, il faudra donner à François Hollande une large majorité à l’Assemblée Nationale que son Premier Ministre et son gouvernent puissent mettre en œuvre le changement, tout le changement.
Ce soir, tout commence mais tout n’est pas encore gagné. Dans quelques semaines, dans les urnes des élections législatives, en élisant des députés de gauche, il nous appartiendra de transformer l’essai. Il nous faudra faire de la majorité d’un Président, une large majorité présidentielle ».
