Une partie de l’équipe de l’épicerie solidaire ESOL, aux côtés de Jean Zuccarelli, président de l’ADEC, et de Marie-Paule Houdemer, adjointe au maire de Bastia en charge des affaires sociales
Opérationnelle depuis le mois d’octobre dernier, cette structure associative a pour vocation de permettre aux personnes, en situation de précarité avancée, d’avoir accès à des produits de première nécessité –alimentaires et non-alimentaires– moyennant une faible participation financière, c’est-à-dire de 20 à 30% du prix usuel.
« La précarité est cachée dans la société corse par le biais de l’entraide familiale, même si cela tend à disparaître… », a souligné l’initiateur du projet, Cédric Pietrotti. « La pauvreté, le coût de la vie, la difficulté à se loger en payant un loyer décent et le bas niveau des salaires, amènent à ce constat dont l’un des stigmates est incontestablement le manque d’alimentation ».
L’épicerie solidaire ESOL a notamment reçu le soutien de la Collectivité Territoriale de Corse via l’Agence de Développement Economique de la Corse, au titre des investissements, dans le cadre du contrat de cohésion économique et sociale, mis en œuvre par la délibération N° 11/059 AC de l’Assemblée de Corse, en date du 31 mars 2011, approuvant le Plan Cors’Eco Solidaire.
Rappelons que le projet consiste à mettre en place une épicerie solidaire éducative, accessible par le réseau Internet, et à lutter contre l’isolement géographique, social des publics les plus précaires (travailleurs pauvres, bénéficiaires des minimas sociaux, étudiants, personnes âgées…).
« L’offre alimentaire proposée par ESOL se veut un facteur d’inclusion social, économique et territorial », a ajouté Jean Zuccarelli, le président de l’ADEC. « L’un des principes fondamentaux de cette épicerie solidaire est de faire en sorte que la lutte contre l'exclusion ne s'accompagne pas d'une forme d'assistanat. Car si le coût des denrées est relativement peu cher, les personnes concernées réalisent néanmoins elles-mêmes leur achat… ».
Tout comme d’autres communes, la Ville de Bastia est également partenaire d’ESOL. D’une part, la Mairie met à disposition ses locaux pour des permanences et points d’information qui se déroulent chaque semaine au sein de l’ancien Hôtel de Ville, de la Maison des Services Publics à Lupinu et de la Maison du Centre Ancien (quartier de la Citadelle). D’autre part, les services sociaux de la municipalité orientent et accompagnent les usagers, vers l’épicerie solidaire, en fonction de critères socio-économiques et familiaux (composition du foyer) ainsi que de critères d’éligibilité.
Secondu Jean Zuccarelli, « si tratta d’un mezu ghjuvevule è nuvatore per aiutà a ghjente chì ne hà bisognu. Esol ci mostra dinù chì a sulidarità in Corsica ùn hè una parulla vana, face parte di i valori tradiziunali di a nostr’ isula chè nò devimu mentene per l’avvene. À l’orlu di l’annu novu, ci tocca à fallu valè st’auguru ch’ùn deve perde sensu per tutt’ognunu… ».
Pour en savoir +
« La précarité est cachée dans la société corse par le biais de l’entraide familiale, même si cela tend à disparaître… », a souligné l’initiateur du projet, Cédric Pietrotti. « La pauvreté, le coût de la vie, la difficulté à se loger en payant un loyer décent et le bas niveau des salaires, amènent à ce constat dont l’un des stigmates est incontestablement le manque d’alimentation ».
L’épicerie solidaire ESOL a notamment reçu le soutien de la Collectivité Territoriale de Corse via l’Agence de Développement Economique de la Corse, au titre des investissements, dans le cadre du contrat de cohésion économique et sociale, mis en œuvre par la délibération N° 11/059 AC de l’Assemblée de Corse, en date du 31 mars 2011, approuvant le Plan Cors’Eco Solidaire.
Rappelons que le projet consiste à mettre en place une épicerie solidaire éducative, accessible par le réseau Internet, et à lutter contre l’isolement géographique, social des publics les plus précaires (travailleurs pauvres, bénéficiaires des minimas sociaux, étudiants, personnes âgées…).
« L’offre alimentaire proposée par ESOL se veut un facteur d’inclusion social, économique et territorial », a ajouté Jean Zuccarelli, le président de l’ADEC. « L’un des principes fondamentaux de cette épicerie solidaire est de faire en sorte que la lutte contre l'exclusion ne s'accompagne pas d'une forme d'assistanat. Car si le coût des denrées est relativement peu cher, les personnes concernées réalisent néanmoins elles-mêmes leur achat… ».
Tout comme d’autres communes, la Ville de Bastia est également partenaire d’ESOL. D’une part, la Mairie met à disposition ses locaux pour des permanences et points d’information qui se déroulent chaque semaine au sein de l’ancien Hôtel de Ville, de la Maison des Services Publics à Lupinu et de la Maison du Centre Ancien (quartier de la Citadelle). D’autre part, les services sociaux de la municipalité orientent et accompagnent les usagers, vers l’épicerie solidaire, en fonction de critères socio-économiques et familiaux (composition du foyer) ainsi que de critères d’éligibilité.
Secondu Jean Zuccarelli, « si tratta d’un mezu ghjuvevule è nuvatore per aiutà a ghjente chì ne hà bisognu. Esol ci mostra dinù chì a sulidarità in Corsica ùn hè una parulla vana, face parte di i valori tradiziunali di a nostr’ isula chè nò devimu mentene per l’avvene. À l’orlu di l’annu novu, ci tocca à fallu valè st’auguru ch’ùn deve perde sensu per tutt’ognunu… ».
Pour en savoir +