L'Assemblée adoptera dans quelques heures les statuts du futur office foncier de Corse.
En premier lieu, je tiens à saluer la qualité des travaux réalisés par ma collègue Maria Guidicelli, ainsi que par les équipes qui l’entourent.
Cet outil constituera je le crois, une part importante de la réponse à apporter aux besoins et aux enjeux fonciers de notre territoire et je demeure persuadé que les solutions aux problèmes fonciers qui affectent la Corse sont à rechercher dans le cadre du droit positif, et non dans un hypothétique statut de résident.
Mais au delà de l’opportunité pour la Corse de se doter d’une telle structure, les élus territoriaux pourront également se prononcer sur la localisation géographique du siège de cet établissement public.
Le respect des équilibres territoriaux entre les principales agglomérations de notre île m’amène une nouvelle fois à prendre clairement position sur ce sujet pour Bastia.
Je rappelle en effet que le groupement d’intérêt public pour la reconstitution des titres de propriété en Corse (GIRTEC) et l’agence d’aménagement et d’urbanisme de la Corse (AAUC) ont vu leur siège implanté à Ajaccio.
C'est pourquoi, à l'heure où l'Assemblée de Corse est appelée à approuver les statuts de l'office public foncier, je tiens à réaffirmer qu'il apparaît indispensable à mes yeux, dans une juste et nécessaire répartition des pôles fonciers, qu'elle se prononce pour que le chef-lieu de la Haute-Corse abrite cette entité nouvelle.