Au cœur des Rencontres pour l’avenir de l’agroalimentaire et du bois

Dimanche 27 Janvier 2013

Vendredi 25 janvier 2013, Jean Zuccarelli, conseiller exécutif de Corse, président de l’ADEC, participait aux Rencontres pour l’avenir de l’agroalimentaire et du bois qui, après avoir été lancées à Ajaccio au mois de décembre dernier, poursuivaient leur phase de concertation publique à l’IMF de Borgo, à travers l’organisation d’ateliers thématiques. Rappelons que cet événement initié sur le plan national par le gouvernement est relayé dans l’île, par les services de l’Etat en étroit partenariat avec la Collectivité Territoriale de Corse.


Jean Zuccarelli, président de l’ADEC, aux côtés de Jean-Louis Luciani, président de l’ODARC, Marie-Françoise Baldacci, chef de service - DIRECCTE, et Jean-Pierre Lilas, DRAAF de Corse
Jean Zuccarelli, président de l’ADEC, aux côtés de Jean-Louis Luciani, président de l’ODARC, Marie-Françoise Baldacci, chef de service - DIRECCTE, et Jean-Pierre Lilas, DRAAF de Corse
Au cours de son allocution, l’élu bastiais s’est notamment adressé à l’assistance, composée de nombreux chefs d’entreprises et d’acteurs institutionnels, en précisant qu’« ensemble, nous devons être capables, en nous écoutant et en échangeant, de parler de tous les sujets qui permettront à ce secteur de s’affirmer comme un véritable pilier de notre économie et aux filières agricoles de poursuivre leur stratégie de qualité ».
 
« Les réflexions que nous aurons aujourd’hui doivent pouvoir immédiatement alimenter nos politiques publiques de soutien et je pense ici, au financement, à l’export, à la promotion des produits. À moyen terme, il s’agira de constituer la base de la création d’un Comité Stratégique de Filière –que le gouvernement appelle de ses vœux– et contribuer aux orientations du futur programme opérationnel communautaire 2014-2020 qui va définir les conditions d’utilisation des crédits européens. À plus long terme, l’enjeu est de fournir des axes d’orientation pour notre futur PADDUC, car ce document aussi devra faire la synthèse entre les priorités économiques que nous choisirons et les espaces dédiés à la production agricole ».
 
« Notre démarche collective devra s’appuyer sur les instruments que le gouvernement met au service des entreprises, je pense notamment à la Banque Publique d’Investissement ».

Au cœur des Rencontres pour l’avenir de l’agroalimentaire et du bois
Et d’ajouter : « L’État, stratège, porte ses efforts sur les filières d’excellence dans le secteur de l’agroalimentaire et du bois, en partenariat avec les régions, confortées dans leur rôle de chef de file du développement économique sur les territoires. Le rôle de notre collectivité va également se trouver modifié à partir de 2014. D’une part, l’entrée en vigueur de l’acte III de la décentralisation lui donnera de nouveaux moyens d’accompagnement des filières. D’autre part, parce que les Régions seront désormais en charge de la gestion des fonds européens ; ce qui changera la donne ».
 
« Comme vous le constatez, nous ne manquerons, avec l’Etat, ni de moyens, ni de compétences, ni de capacités à accompagner une stratégie résolue de développement du secteur de l’agroalimentaire qui sait porter hauts les couleurs de la Corse aussi bien sur son marché intérieur qu’à l’international. La Corse a beaucoup à gagner de notre capacité collective à redessiner un avenir pour un secteur qui irrigue notre économie comme nos territoires… », a, en outre, souligné Jean Zuccarelli.

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